Maxime DECOUT interviendra sous le titre « La Disparition de Perec ou l’interprétation en question ».

Il est professeur de littérature à la Sorbonne et membre junior de l’IUF. Il est l’auteur de plusieurs essais dont Albert Cohen : les fictions de la judéité (Classiques-Garnier, 2011), Écrire la judéité (Champ Vallon, 2015) et l’Album Romain Gary (Bibliothèque de la Pléiade, 2019).

Il a été en charge de la publication de La Disparition, des Revenentes et du Voyage d’hiver pour la publication des œuvres de Perec dans la Bibliothèque de la Pléiade (2017). Il a aussi dirigé le numéro de la revue Europe consacré à Perec en 2012 et le numéro des Cahiers Georges Perec consacré à La Disparition à l’occasion des cinquante ans du roman, en 2019.  

Il a par ailleurs publié, aux Éditions de Minuit, quatre essais qui portent sur les relations entre la lecture et l’interprétation : En toute mauvaise foi (2015), Qui a peur de l’imitation ? (2017), Pouvoirs de l’imposture (2018) et Éloge du mauvais lecteur (2021).

Son dernier essai est paru en octobre dernier aux éditions Corti : Faire trace. Les écritures de la Shoah.

François HARTOG est historien, directeur d’études émérite à l’École des haute études en sciences sociales (EHESS).

Ses travaux font valoir combien l’historien est un interprète de cet objet particulier qu’est le temps, voire même de ce que nous appelons l’érotique du temps.

Ses thèmes sont multiples comme l’articulation de la mémoire et de l’histoire, les questions de notre temps appelé anthropocène avec son horizon apocalyptique, et bien d’autres. »

Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment Régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps (2012); Partir pour la Grèce (2015); Croire en l’histoire (2016); Chronos (2020) Confrontations avec l’histoire (2021) – qui seront disponibles à la librairie des Journées.